dimanche 25 octobre 2015

En ce dimanche 25 octobre à 8h35 s'est clos le Gr45...

Sivens, Castelnau, Albigeois en croisade sous oeil au bec jaune des garde-boeufs voyant mais ne commentant l'histoire... Pourtant mégalithes, oppidums, romanités & chardonnerets, argiles rouge sang des passages cathares...
Ruisseau de l'Audoulou  ou Ode à Lou, quand se reflète en  étang bordé de pierres à laver un mystérieux château, beau comme ces photos de murs moyenâgeux près d'où se nouent en 4 chiffres,  Bories Basses comme Capitelles, les GR   36, 46 et 65...





Deux très belles photos de Jean-Marie Mengin et sa dense mise en scène de leur dialogue...

                      Ce n'est pas exactement votre voyage ?
                                                                                          Très possible !

Raison de plus pour lire et relire l'auteur-marcheur, épieur rêveur, pour revenir au sien et/ou écrire le vôtre... en sachant que si vous attendez l'an x >a.m.e  (où "a.m.e"renvoie à l'année "x ans après la montée des eaux"..), nous risquons de ne pouvoir vous publier!    Pire encore si vous entendez baliser les tronçons non submergés des chemins parcourus par Jean-Marie Mengin  au début du 21ème siècle ap.JC. et y rechercher quelque reflet des temps passés.


vendredi 14 août 2015

Interview improvisé...

Réflexion de groupe sur l'écriture de Jean-Marie Mengin en formes de réponses ou commentaires à des questions posées ou qui se posent...
Conne ici, quant à une certaine philosophie des rapports humains...


mardi 11 août 2015

Patrimonialisation aux Baraques

Il y a peu, André Roche, ancien président du très dynamique, social et éducatif comité des fêtes de Saint-Apollinaire-de-Rias de la dernière partie du XXème siècle, présentait des "photos" re-créées par sauvetage d'anciennes diapositives. Un  travail conséquent  de sauvegarde, conservation et  valorisation d'un  patrimoine exemplaire, à  l'identité forte.

Suite à cette présentation, il a été décidé avec les présents de re-travailler encore ces photos, dans l'optique non d'une projection mais d'une exposition et peut-être, comme pour celle de Jean-Marie Mengin,, d'une édition après  exposition.

A souligner que ce travail repose aussi sur une vie des Baraques, quand, malgré la D21 , les habitants ont su, d'un banc, faire une place publique, favorable à la transmission orale...

Diverses publications de Paulette Vignal ont été faites, une autre devrait être rapidement éditée. A noter aussi le rôle d'Hervé Vignal dans la construction d' "En attendant la mer", le ponton oeuvre d'art de Didier Tallahgrand, tête de réseau numérique et du parcours d'art et de randonnée de Saint-Apollinaire-de-Rias.

Comme pour les blogs de Jean-Marie Mengin, un numérique enraciné dans la vie et l'expérience, l'humain, et pourtant très différent.

Une inépuisable richesse du réel irréductible à une mise en data globale, et à toute automatisation lissée...

Des expériences qui enrichissent la réflexion.

A noter en outre que Claudie Roche a récemment, en écho à "en attendant la mer", enrichi les pots de fleurs de sa mère de quelques coquillages.








De fécondes démarches, à suivre...

Des débats et apports photographiques nouveaux, comme pour le concours de boules, avec une très ancienne version.






vendredi 7 août 2015

Ecriture numérique, ou apports inédits d'une écriture en blogs

Quand montent les dangers entraînés par la marchandisation des données personnelles , et, pire encore, par des mouvements transhumanistes qui s'activent à construire une société où les machines seraient plus intelligentes que les hommes et où vis-à-vis d'elles, ceux-ci se situeraient comme se situent aujourd'hui les grands singes vis-à-vis des hommes... Où d'éternellement jeunes milliardaires hybrides vivraient en villes flottantes, commandant la planète, hors de tout contrôle démocratique et étatique...
Résurgence réactualisée d'utopies sur lesquelles Wittgenstein  se prononça clairement au XXème siècle.

Propos d'un intervenant d'école d'art dans le cadre d'un partenariat, il y a quelques années... Des interrogations,  alors, confirmées lors d'investigations en atelier aux rencontres de Désert Numérique, sur ce lien insondable et inexpliqué entre technologies de casques intelligents aux découvertes mystérieuses (nous n'avons pu faire l'essai)  et l'affirmation de la création totale d'un cerveau humain dans moins de 10 ans... Soit moins de 5 aujourd'hui... Du "réel augmenté" à l'exosquelette cérébral total ? Des hypothèses émises alors auxquelles la diffusion de thèses trans-humanistes donnent sens aujourd'hui... Et se posent de nouveau, donc, les questions de frontière - ou d'abîme-  entre mécanique, aussi sophistiquée soit-elle, et vivant, entre prothèse dite "intelligente" et externalisation d'un humain qui n'aurait plus besoin d'enfant pour se reproduire... Déjà, il y a quelques décennies, lors de l'introduction de l' "Informatique à l'école" et des formations des enseignants qui s'en sont suivies, la découverte du "clonage", d'un écran à l'autre, avait suscité pas mal d'émotion. La familiarisation avec cette copie d'image a montré ensuite combien ces peurs étaient démesurées par rapport à ces créations numériques et à leurs pouvoirs. 
Aujourd'hui ces pouvoirs s'amplifient. La machine peut faciliter la vie ou tuer. Elle est de plus en plus puissante. Mais ce sont les usages qui s'en font et les possibilités d'un contrôle démocratique et averti, généralisé, qui sont en cause. Cette automatisation - au service de qui ? Pourquoi et comment ?



Alors, en quoi  l'écriture numérique en blog de Jean-Marie Mengin, de "simples récits de randonnées", aurait-elle à voir avec l'émergence actuelle de ces problématiques, si ce n'est que par ses qualités scientifiques et littéraires, artistiques, sa gratuité - pécuniaire,  et surtout dans le choix du partage des connaissances construites et de leurs contextes de construction, elle s'avère sécurisante ?


                          



Un choix de vie, une philosophie sous-jacente,  non marchande et humaniste, et le choix d'abonder des Biens Communs. Outre la qualité de l'écriture, la diversité des contenus, dans leurs complémentarités et complexités, ce mixte de vie de tous les jours, de rencontres, d'échanges, de découvertes, de mises en relation de l'histoire de la terre et de sa lecture dans le paysage et de celle des hommes, de leur histoire, de leurs résistances, de leurs victoires et de leurs défaites, Ces passages de restitution de données précises datées, à une écriture poétique et/ou livrant une philosophie de la vie  - si ce n'est une conception du monde...

Bref de l'humain et qui fait rêver, donne envie de découvrir, d'interroger ce tressage souvent irréversible, du temporel et du spatial.


                             
Quand une très belle image traduit des plus des préoccupations planétaires...


Ici avec Jean Nicolas...


Quand Jean-Marie guide des visiteurs de l'exposition, à Chalencon...


Une gestuelle portée par le sens....

                                                                                                     
D'un groupe à l'autre, variations sur un thème...


Ainsi, avec Sylvette Béraud-Williams....


Présentation d'un de ses blogs par Jean-Marie à partir de projections...


Quand les maires s'intéressent aux fonctions & évolutions
concrètes du numérique...

Quand Yvette Noilly fait atelier d'écriture et réalise un projet ancien de récit
d'un voyage qui a marqué sa vie.... Un régal pour tous!


Un numérique au service de tous et de chacun et non d'une unique gouvernance qui réifie tous et chacun.

Que des données puissent en être tirées pour construction d'un topo-guide, certes... d'aménagement d'un parcours, amélioration d'un balisage... Bien sûr. Mais leur marchandisation reste limitée.. Et puis dans un parcours, c'est le chemin qui se parcourt qui intéresse avec ses temps de réalisation, ses liens entres espaces et temps, insécables quand on marche, mais modulés au rythme d'intempéries ou projets personnels, comme, par exemple,  escapade en Tautavel - vers autres temps...

Bref, on voit mal comment tant de données de natures souvent différentes, pourraient être marchandisées donc stoppées dans leur mouvement et discrétisées, découpées dans l'espace, et comment, et par quelles voies, une machine, même avec plan multifactoriel et système expert, pourrait prendre en compte et articuler tant de dimensions ouvertes à la créativité et l'inédit, y compris au plan éthique...

La marchandisation et la seule mais totale automatisation n'exclueraient-elles ce qui, justement, relève de la complexité, du composite et de l'hétérogène ? La spécificité de la synthèse  ne leur  serait-elle pas inapplicable et le
 théorème de Gödel  (2) au contraire, applicable ? (cf  Douglas Hofstadter "Gôdel, Escher, Bach, les brins d'une guirlande éternelle" (Dunod) )

Des questions ouvertes  qui appellent réflexion, information et formation...

Et un public qui cherche sinon des réponses à ses questions, du moins des éléments d'information pour mieux les cerner...

Une dimension humaine et humaniste, diversifiée et vivante, irréductible à toutes utopies mais en phase avec les recherches fictionnelles de "DoublévédéRécup", arpentant les îles d'Auvergne  et l'archipel ibérique, avec le contenu de l'analyse philosophique de la société automatique qu'effectue Bernard Stiégler...
Ou la preuve par le faire, en toute simplicité... Ce qui montre la possibilité du choix personnel voulu, 
de la relation de "faires" authentiques...

Visite avertie aux marges d'une randonnée de voitures de collection

Visite de l'exposition à l'issue d'une présentation par
A.Roche d'un patrimoine photographique sauvé de justesse.
Visite aux marges d'une randonnée de voitures de collection

Poser l'authenticité, la découverte, la gratuité, la coexistence des échelles temporelles - géologiques, géographiques, historiques, familiales... Voilà qui parait simple, fait rêver le lecteur et l'amène à s'approprier l'expérience livrée, à relire son propre passé, à re-créer des connaissances, de nouveaux Biens Communs...

Nous vous invitons à venir voir l'exposition, éventuellement à écrire, ou dessiner ou dire, et, dans tous les cas, à prendre le temps de discuter de ses contenus y compris formels, de réfléchir et co-construire... Entre Jurassique, Cathares, modes d'élevage et d'usages hospitaliers d'antan, de locomotion en crête ventée, suivi d'une outarde  ou considérations sur les indices de la crise du logement en Espagne...

Visite attentive de Renée et Jean Nicolas...

Quand J-M.Mengin & M.Cimaz parlent des contenus....

Visite après intervention d'André Roche.
 (Un autre travail de patrimonialisation)

Quand Jean-Marie guide les visites...

et répond à un feu de questions...


Une exposition qui, dans le contexte actuel, par son originalité, sa simplicité et sa spécificité, prend une grande importance parce qu'elle montre que les choix sont ouverts, y compris en matière d'usages du numérique, de choix de modes de vie, de solidarités.

C'est bien dit et montré et ce qui s'affirme est essentiel...

L'invention de l'imprimerie a marqué l'histoire et n'a pas empêché, bien au contraire, la diversification des genres et types d'écriture...

Ces écritures numériques signées, irréductibles à celles de procédures d'automatisation, n'ouvriraient-elles des voies  débordant largement  celles-ci, pouvant les utiliser, et, aussi les féconder?


Quelques éléments de réflexion pour les scolaires, en trois grilles...



Ecriture numérique - Spécificité & complexité...

enrichissant les fonctions du langage & intégrant la
lecture tabulaire de la poésie...et le son...

Des processus de grammatisation spécifiques & systèmes
de systèmes inédits, sans exclure l'humour....

Et si c'était la richesse de ces contenus, leur diversité, leur qualité qui - rapportées aux ressources du numérique mais aussi des questions de fond qu'ouvrent les évolutions  technico-sociales, avec notamment l'automatisation et ses conséquences économiques, politiques, humaines - qui expliquaient l'intérêt, les interrogations sinon une fascination, du visiteur, irréductible au seul sens premier des images et du texte.

Rendant compte de longues randonnées inscrites en temps et lieux divers, articulant continuités et discontinuités, similitudes et différences, l'auteur/acteur recherche, partage et construit un humanisme inédit adapté à l'époque et à ses problèmes tout en tirant leçons et indications d'une histoire mêlant temporalités et types de durées, humaines ou pré-humaines, 

Les spatialités varient aussi, liées  aux temps de la marche, mais s'ordonnent en partie par le parcours dans l'ordre d'un chemin balisé...

Où la marche, se faisant & s'écrivant, s'avère à la fois pourvoyeuse de questionnements et de connaissances, de réassurance, avec ses pieds sur terre, mais aussi outil de création d'une structuration - de chaque parcours, de ses apports et interrogations certes, mais aussi d'un "en-devenir" lourd de menaces et d'incertitudes. Où le parcours n'est pas seulement extérieur, externalisé, mais aventure  complexe, composite et expérientielle, à la fois intime, sociale et philosophique...

Cet inédit - humanisant,  balisant et ouvrant un incompressible et infini champ aux écritures numériques -  pourrait expliquer  en bonne part  le succès de ces blogs et de l'exposition...


Où la démarche     

             va  de riches, divers et foisonnants contenus
                                                                        aux interrogations théoriques...

Face à une automatisation où des robots censés produire commencent à tuer, 
se déploient  
                  l'intelligence, la rêverie, le savoir-faire et savoir- créer, la volonté humaine...


                                                            Ophelia Escriu



NB. Cf texte de Manon CMZ  (atelier d'écriture improvisé à Vernoux) & fiche sur la grammatisation.
Cf  texte d'Yvette Noilly (atelier d'écriture lors du salon du livre de Chalencon)




 Photos d'une fête du livre en rues de Chalencon et animations devant le temple...












mardi 21 juillet 2015

Atelier d’écriture à partir de l’écriture en blogs de ses randonnées par Jean-Marie Mengin…




 Ce qui a donné envie à Yvette Noilly de nous offrir, impromptu, le récit jamais  écrit d’un lointain voyage.

C’est un  souvenir de voyage, un voyage marquant dans ma vie.


Eté 1968.

J’ai  traversé les évènements de mai,  et je m’apprêtais à réaliser  un projet longuement mûri…
Ce vieux rêve qui datait de mes 14 ans
                                                                     Aller à la découverte des Indes.

Pourquoi  étais-je attirée par ce pays ?

Encore aujourd’hui je ne saurais l’expliquer…
Après les formalités d’usage – visas, vaccins, je pars avec mon frère et un ami  dans ma voiture - une Ami 6 break.

1ère étape : la Bulgarie
Sofia - où nous connaissions un chercheur dans le nucléaire avec  qui, nous avions lié amitié lors de son séjour  à Grenoble.
Nous fûmes accueillis chaleureusement dans sa famille ; et il nous fit visiter la ville et ses environs…
Où nous étions encore en plein régime communiste.
Dénoncés par des voisins, nous vîmes la police débarquer car ils n’avaient  pas le droit de nous héberger.
Nous dûmes payer des taxes.
J’ai été surprise par les queues dans les épiceries  et le peu de marchandises disponibles.

Nous  continuons avec  la traversée de la Turquie, par le centre du pays,  où il n’y a pas plus de routes, mais une piste.
Paysages magnifiques.
Juste avant la frontière avec l’Iran nous croisons un ingénieur américain et son équipe turque entrain de construire un chemin de fer.
On se sentait dans un western.
Ils nous ont invités à partager leur repas.

L’Iran c’est une tout autre ambiance.
Des entrées de villages avec des arcs de triomphe décorés de fleurs à la gloire du  Shah et de la Shahbanou.
A l’intérieur des villages, la misère, des cloaques,  car pas de tout à l’égout…

Nous ne nous sommes pas éternisés et avons passé la frontière afghane pour nous trouver en fin de Moyen-âge.
D’immenses étendues désertiques…
Et quelques villes dans lesquelles les artisans et les commerçants exerçaient leur métier dans des échoppes ouvertes sur la rue (tailleurs, bottiers, ferblantiers, mécaniciens…)…

Mais quelle hospitalité !

Et on tombe
                     sur   des   gens   extraordinaires !

Nous avons traversé très très vite le Pakistan où, comme en Iran, on sentait toute  la prégnance de l’Islam
                                                       et la curiosité malsaine des hommes

La voiture est laissée à la frontière, nous voyagerons en train ou  à pied.

Enfin l’Inde !

Un dépaysement total.
Une vie foisonnante, des odeurs, des saveurs, mais aussi la misère extrême : les groupes de très très jeunes enfants, sans famille, mendiant dans la rue…  Des hommes et des femmes couchant sur les trottoirs…

Des vaches étiques errant ça et là.

Calcutta. Manifestation syndicale impressionnante, de quelques kilomètres. La nuit, la répression est féroce. Des personnes  sont arrêtées, soupçonnées  de communisme, et fusillées rapidement.
Nous traversons l’Inde en train du  nord au  sud  - en  train dans les filets à bagages de 3ème classe. Car les trains sont bondés, d’une foule hétéroclite – hommes, femmes bébé au  sein, berçant un autre enfant entre leurs jambes croisées sur la banquette…
Comme dans les gares et les lieux publics  des  crachats rouges contre les parois jusqu’à mi-hauteur, dûs à la noix de Bétel que les hommes  machouillent  à longueur de journée et qui leur teinte les dents  en  noir.

Reste - que nous apprécions - du colonialisme anglais : des douches dans toutes les gares. 

Puis nous passons à  Ceylan (actuel  Shry-LanKa), rizières  en courbes de niveau, avec, à leur sommet, de petits temples bouddhistes peints à la chaux en rose ou en bleu…
Le bonheur d’être sous les tropiques…
Nature exubérante, 

                              des fruits à  profusion…

Puis nous retraversons l’Inde du sud au nord jusqu’à Patna ; où nous prenons un petit avion pour Katmandou. Très belle architecture  des temples bouddhistes mais aussi des maisons ; nous visitons ce territoire avec des vélos chinois loués  - fort peu chers

Mais le temps passe et nous devons rentrer en France pour continuer nos études.

Ce voyage aura marqué ma vie à jamais.

Il fut notamment pour moi l’occasion d’une prise de conscience politique.

L'hospitalité de ces gens de toutes les classes, aisées ou pauvres, voir très pauvre, a aussi changé quelque chose en moi.


Voyage-randonnée, sac au dos…
Yvette Noilly

Chalencon le 26/07/2015


Yvette.noilly@orange.fr


NB. Le texte d'Yvette est intégré à l'exposition du travail de Jean-Marie Mengin, aux Baraques...



lundi 20 juillet 2015

Quand du travail de Jean-Marie et des débats qui l'accompagnent, nait un étrange écrit.


Atelier d’écriture à partir du travail d’écriture en blogs de Jean-Marie Mengin, des questions et réflexions qu’il suscite. (Chalencon 2015)

un étrange écrit


... que voici :



Pour  voir le Camino francès/GR65, tapez  1 
Pour  voir  le  GR5, tapez  2
Pour  voir  le  GR7,  tapez  3
Pour  voir  le  GR9,  tapez  4
Pour apprendre à utiliser les fonctions du langage,  tapez  5
Pour utiliser le mot  « grammarisation », tapez  6
Pour raccrocher ce répondeur soporifique, tapez  7

Ce répondeur dont nous ne voulons  pas  l’existence, ne  vous  répondra  jamais.




                                                                             Manon  CMZ  


NB Pour que chacun comprenne ; nous avons inséré ci-dessous la fiche sur la grammatisation





D''où la nécessité de publier la fiche sur la grammatisation

de référence du travail autour du concept évoqué...



Voir ci-dessous : 


GRAMMARISATION
Concerne les différents types de discours qui se construisent dans les médias écrits et audiovisuels.
(Cf  En 1997, Patrick Charaudeau proposait dans Le discours d’information médiatique. La construction du miroir social (co-publié par Nathan et l’Ina dans la même collection) une synthèse des travaux qu’il a entrepris depuis près de trente ans au Centre d’analyse du discours de l’Université de Paris XIII sur les différents types de discours qui se construisent dans les médias écrits et audiovisuels.
(https://edc.revues.org/409)


GRAMMATISATION
La grammatisation– expression qui prolonge et détourne un concept de Sylvain Auroux – désigne la transformation d’un continu temporel en un discret spatial : c’est un processus de description, de formalisation et de discrétisation des comportements humains (calculs, langages et gestes) qui permet leur reproductibilité ; c’est une abstraction de formes par l’extériorisation des flux dans les « rétentions tertiaires » (exportées dans nos machines, nos appareils).

Grammatiser, c’est donc discrétiser, en vue de reproduire.

(Bernard Stiegler. Ars Industrialis)
http://arsindustrialis.org/grammatisation

N.B. Reste entier ensuite le problème de l’utilisation des données grammatisées… Dont la question de la mise en place d’une société automatique, avec marchandisation des « data »



A lire, de  B.Stiegler « La société automatique » (Ed. Fayard)







samedi 18 juillet 2015

Marche & écriture

Ou quand Jean-Marie Mengin met la complexité de l'écriture numérique, les constantes et ressources de l'outil blog au service d'une publication-théâtralisation de ses observations, partages et réflexions, mais aussi de ses recherches et apports de savoirs relatifs aux spécificités du parcours d'origine, d'époques diverses, ou d'un  travail de mise en mots variant avec le type d'approche suscité et choisi - descriptif, philosophique ou poétique...

Comme si l'espace des marches et de leurs mises en relation ouvrait en grand celui de l'écriture 
- écriture conjuguant l'omniprésence du référentiel, ce contexte multiforme dont il se parle,
et auquel l'expression d'observations ou ressentis,
la volonté de les faire partager, comprendre,
la diversité d'un travail du code, débordant la volonté d'informer ou convaincre, de dire ce qui tient à coeur,
           pour explorer autrement l'inédit
                       notamment par l'introduction discrète d'incursions poétiques fouaillant la forme,                                          la chargeant de sens, insufflant un rythme au texte, et ouvrant sa polysémie,
                                   y  compris  par  le  maniement  -discret  mais  présent - de  figures  de            
                                              rhétorique   comme  l'hypallage...

Où l'écriture en blog, avec sa composante iconographique, son composite et sa complexité,  semble chercher, en médiatisant la randonnée,  à explorer tous les champs de rapports complexes et multiformes, par delà le simple rythme, entre la marche et l'écriture....

Comme si la randonnée était moyen privilégié de comprendre le monde... Voilà qui rejoint l'"éloge de la lenteur" appliqué par Jean-François Manier à la poésie ?

Ou quand l'utilisation d'outils tels que le tableau des fonctions du langage de Jackobson, le schéma explicatif de la lecture tabulaire de la poésie, le relevé de ses "critères" d'après  Meschonnic, l'exploration/prospection du texte sous l'angle du conatif, avec le "Dire c'est faire" et autres  écrits d'Austin,  Peirce, Ducrot, mettent en évidence - comme le coup de bêche de Duby dans le terreau de l'histoire - un composite  et une complexité, pourtant bien lissés, de l'écriture, ici numérique.


Quelques essais d'approche de cette écriture, du plus récent au plus ancien...Ou les nécessaires et lentes lectures et relectures des blogs prenant en compte les rapports entre textuel, images, codes couleur, liens hypertextes, mises en page et leurs relations - évidents ou surprenants passages d'une fonction à l'autre du langage, surtout lorsque l'évoqué renvoie à des choix sociétaux fondamentaux comme l'Inquisition ou la crise du logement en Espagne ou la transition énergétique... ou le respect de toute forme de vie...


Ecritures et marche en l'oeuvre de Jean-Marie Mengin


Rêver  <- théâtralisation  + <- poétique de l'écriture >


 Voyages en blogs de Jean-Marie Mengin





   
   
                                   A lire de bas en haut, de la phrase initiale aux variations en
                                 fonction de connotations, associations d'idées, hasards dont on
                                         peut ultérieurement se servir pour écrire ou faire écrire...
                                              Un travail,ici, sur le seul axe paradigmatique...



Travail sur l'axe syntagmatique ?
Du banal "Une souris qui courait dans l'herbe verte"
au traditionnel "Une souris verte qui courait dans l'herbe".
On pourrait aussi évoquer les "poches heureuses" de Jean-Pascal Dubost dans "Les quatre chemins" (Cheyne éditeurs) ou  "les myrtilles rougissantes" de Jean-Marie Mengin dans son GR7. Où la rhétorique, de plus en une énumération à rythme ternaire, s'avère d'une grande densité poétique, riche et polysémique, ouvrant de plus la voie à diverses  évocations littéraires...



Critères du poétique ?
On pourrait évoquer :
- "la forme qui fait sens" évoquée par Henri Meschonnic ( A étendre ici, ou transférer, ou plutôt détourner,  à l'écriture numérique -son composite et sa complexité en systèmes de systèmes composites et complexes, systèmes "tapissés de processus temporels" comme l'écrivait Edgar Morin... Et à la spécificité de la forme blog...
- le rythme ou la rythmicité, (y inclure là aussi l'analyse du visuel, des rapports texte/image, du symbolique...)
- la polysémie...(dans la complexité des écritures et de leurs relations, mais aussi dans celle de références externes et autres échos sociétaux, planétaires et de tous temps...)

Une oeuvre en construction à partir d'écrits textuels passés mais aussi à venir, et attendus avec beaucoup d'intérêt....
Une oeuvre dont les volets photographiques et visuels seraient également à étudier de manière plus approfondie...

Du point de vue de l'écriture poétique mais aussi de rapports multiples et complexes entre marche et écriture, médiations symboliques, corps et pensée...etc

J.C.

(à suivre...)

































dimanche 21 juin 2015

EN ATTENDANT LA MER ?



           




     
Cf  le site de Didier Tallagrand " En attendant la mer" -> enattendantlamer.fr - qui, avec son QRcode ouvre le parcours d'art virtuel de Saint-Apollinaire-de-Rias

- (un blog au moins par lieu et  quelques blogs transversaux ou un réseau en treillis,
ni seulement descendant (type"à la  Malraux", avec les indispensables apports culturels...)
ni seulement ascendant (type écomusée, propice à l'intégration des apports de tous),
ni seulement horizontal comme divers réseaux sociaux,
mais tout cela à la fois.,
Y compris avec obliques et courbes (un modèle mathématique & dynamique à concevoir...)

Parcours d'art virtuel avec son "Réel enrichi par tous" au fil des ans - par adhérents et amis des Rias, habitants, vacanciers...

Ce, y compris dans le cadre des animations EPN et bibliothèque -services gérés par l'association dans le cadre d'une délégation de services publics, mais également lors d'activités "hors les murs" (des écritures diverses émanant de plus d'un millier de personnes... Et un travail conséquent des bénévoles)




EN  ATTENDANT LA MER ?


                                     Mais    RESISTER  BIEN SÛR !






LA VIE ET SURVIE DES JEUNES GENERATIONS EN DEPEND

  ET CE, A UNE ECHELLE TEMPORELLE  NON COMPARABLE 

A  CELLES  DES  CHANGEMENTS  GEOLOGIQUES  PRECEDENTS








Deroulement de la présentation : 



- Quelques informations seront données lors de l'inauguration

par le maire, la commission "parcours d'art " des  Rias/parcours de randonnée, la présidente& responsable de l'EPN - parcours virtuel, choix du réel non "augmenté" mais "enrichi par tous",

par Didier tallagrand artiste travaillant l'image et le design d'espace, auteur du ponton  et de la vidéo "En attendant la mer"

Présentation rapide des autres artistes présents...


Une collation sera servie, composée de produits du terroir...


Quelques parasols ou parapluies détournés sont prévus.   
mais vous pouvez apporter les vôtres ! 


Ensuite,  chacun choisira  ce qu'il souhaite faire : rentrer à la maison, rester pour échanger,  aller visiter l'église, aller voir un ou deux autres sites, faire la totalité de la randonnée (15km...) ou aller en EPN/Bib  pour  y  bénéficier d'un guidage en maniement du parcours virtuel... 


Recommandation : si vous ne l'avez fait, téléchargez  un lecteur de QR-codes sur votre téléphone  préféré, vous aurez accès à tout...