mardi 7 mars 2017

Poésie, art contemporain et création


 Poésie, art contemporain et création  


« L’écrivain perçoit des phénomènes, des apparences, et partant des petits riens, impondérables comme les fils d’une toile d’araignée, crée le mirage de la réalité, plus vivante, mais qui n’est tout de même pas la réalité. » 
dans La Guillotine du dernier Secousse - revue numérique de poésie - en ligne N°21 

A voir et lire quand on parlait récemment, en bibliothèque,  du Printemps des poètes, et de l'écriture d'Albane Gellé, à laquelle Poezibao, la revue souvent citée par Jean-Pascal Dubost, consacre une place significative.

Et dont l'écriture abordée par Je Femme, texte d'actualité sur cette planète -  a sucité moultes réactions... Lire aussi "Je, cheval", très différent  publié par Brémond...

Et revenir à Ingeborg Bachman qu'à tort on ne connait souvent que par Celan...

Apprendre à lire la poésie a toujours développé l'intelligence, la capacité de résolution de problèmes, la compréhension du monde, la conception et les possibilités d'action...

"La poésie c'est comme des lunettes... pour mieux voir le monde" dit-on au Printemps des poètes (d'ailleurs soutenu par l'Education nationale, maints universitaires et toutes structures de formation qualifiées). Bien sûr la poésie est création, et comme toute création doit interroger et souvent bousculer l'ancien pour avancer, critiquer les normes établies pour en inventer de nouvelles, qui, à leur tour, seront un jour dépassées.

Comme plus personne ne dit "c'est du crabouillage, c'est un Picasso", plus personne n'écartera l'écriture d'Albane ou d'autres  (cf à cet égard les liens établis entre Gödel, Escher et Bach, création artistique et création mathématique.) Vinci, Dürer, Spinoza, Descartes... n'ont-ils dépassé les normes de leur époque, en créant, par leurs oeuvres, de nouvelles ?

Il faudra beaucoup de créativité pour sauver la vie sur la planète TERRE,  de volonté et d'imagination... Toute frilosité à cet égard est mortifère.

Un problème posé aux Universités et à toute recherche, aux grandes écoles et systèmes éducatifs, aux associations culturelles...

Ce que Dassault avait bien compris quand pour développer la créativité de ces ingénieurs et techniciens, il les a fait travailler pendant plus d'un an avec deux danseurs...

Ophelia Escriu      

samedi 23 juillet 2016

Ecritures numériques questionnées en tant que telles par elles-mêmes ?

Quant  en cherchant ce blog "Ecritures Numériques 2" on tombe presque par hasard sur un blog de l'Université de Montréal interrogeant les rapports en écritures numériques et éditorialisation. Une affaire à suivre... Bien lire et y revenir à partir  de l'analyse de nos propres pratiques, de leur diversité et du sens des différences repérées et analysées si ce n'es modifiées sur écran....

L'éditorialisation numérique ne serait-elle moyen d'investigation, de connaissance - sans cesse renouvelé? Comme création complexe conférant une autre complexité

Une affaire à suivre...

Jacqueline Cimaz




mercredi 30 mars 2016

Poétique de l'image chez Jean-Marie Mengin ?



Fonction poétique? Centrée sur le message, le code...caractérisé ici par des formes sombres, floues, allongées,  Caractérisée par des répétitions, multiples...



Peut-on parler de "poétique de l'image" à propos de cette  photographie de Jean-Marie Mengin,  mise en blog dans un récent carnet de voyage?

Dans cette photo il y a répétition des branches,  avec ou sans inversion, de taches de lumière, d'une silhouette humaine, de son image inversée dans l'eau...

Les reflets clairs, mal identifiables créent des rythmes...

La polysémie nait des incertitudes formelles et lumineuses...


Reprendre les critères du poétique et les détourner ?

- quand la forme fait sens (cf Meischonnic)


-Primat du signifiant ?

& la forme même du mot et le rapport de cette forme au sens ?
& le caractère cyclique, le rythme (retours, reprises, échos...)
- la densité
concentration du sens avec la polysémie, multiplicité des sens...
l'ambiguité, la métonymie
- l'inscription de l'auteur dans la langue...

- le caractère cyclique, les images : métonymie
- l'inscription de l'auteur dans la langue
- historicité/ la conceptualisation

dimanche 6 mars 2016

Nicolas Daubanne

Nicolas Daubanne : "la vie de rêve" (Angle art contemporain 09/03 à  07/05/2016)


Rêve de...
Bouteille comme... alambics?  Rêves d'Alambic ?  D'alcool fabriqué...
Transparences, alignements comme du "pour de vrai",
rêves olfactifs  aussi... Et érotiques...
Formes & flammes... de structures gonflables
Ocres et bruns...
Livres ouverts... Recettes de rêves...
Escaliers noirs... Sombres fragments de vidéo alsacienne...
Cage noire magnétique aux barreaux suspendus...
Comme prison de Mataro sans cadre...incrustée
Poupée gonflable (? )
blonde en chair échappée d'alambic sous palmiers cocotiers
Rêve de liberté exotique en île chaude ouverte à pirateries de toute époque...
vidéos compilées, oubliées de noirs dessins...
dont un barré de grande croix noire -
barré ou multiplié comme répétition du quotidien carcellaire...
Escalier, fenestrou ouvert à ciel de liberté
Rêve de... ailleurs... très loin...
Paccotille de liberté mieux que rin et qui aide à vivre & survivre
loin de ses pulsions comme mémoires ravaudées ravalées...

Un travail sur l'enfermement conduit depuis des années.

Et là, une approche au travers de la nourriture industrielle  de la création de  recettes autres...
de monde autre où chacun peut agir en toute modestie et tous...

Comme enfermé, un ou plutôt des... sens à chercher, ou mieux
extraire & offrir précautionneusement...
l'oser offrir...



L'invitation




A visiter et re-visiter






vendredi 4 mars 2016

"Printemps" ou siècle des poètes ?


"La poésie est le dernier refuge de l'homme libre"....
"Dernier"  " refuge"...
Comment entendez-vous cette affirmation ?
Refuge -> réfugié...
Tolérance de la poésie, invention, création ?
Poésie refuge ?
                Poésie/barricade ?
                                      Poésie outil ?                                              
Transgression poétique coup de bêche en terreau d'histoire en marche ?
                                                          Transgression poétique et  Transition énergétique ?
                                                                          Subversion poétique et nouvelle pensée subversive ?
Nous répondre en prenant appui sur les Secousses accessibles....

L'envoi dernier de Secousse


A lire

Déjà, en lien avec ce qui était déjà écrit ci-dessous :

Les poètes tiennent bon
de Margaret Atwood


Quelques textes retrouvés...


In 1ère Secousse,



Lionel Bourg 


Je flânais par les rues. 
Fredonnais, dans un anglais enrobé de chewing-gum, une chanson d’Elvis : 

Love me tender 
Love me stron

 revenant à un français plus directement expressif : 
Les bourgeois, C’est comm’ lesz cochons !

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CF Boddaert  in 18ème Secousse


Dix-huitième ► Secousse 1 François Boddaert « In virtute summum bonum ponere » (Apparition, disparition du mot vertu dans la vie politique) 

...


"Et de l’émotivité romantique jusqu’au phantasme de la consommation (tout ça mijotant dans la soupe de la psychanalyse pour tous), le grand moi (du sur au sous) contemporain semble incapable de penser à présent l’idée même de la société comme champ de la convivialité (faut-il aussi parler de dignité ?). Mais Nietzsche nous avait prévenu : « Nous ne sommes plus en pierre de taille ; c’est une vérité qu’il est temps d’énoncer » (Le Gai Savoir). Et Saint-Just, dans ses écrits posthumes : « Malheur à ceux qui vivent dans un temps où la vertu baisse les yeux… ».

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Sixième ► Secousse Alexis Pelletier ► 

 Encore la nuit 3 à dire ce qui te heurte en moi 
et qui charpente les nuits sans rien 

On n’aime jamais assez 
cette vieille antienne du monde mort
voilà qu’elle me revient je me l’applique
 écoute-moi c’est ainsi que nous parlons
 c’est ainsi que tu es dans les mots
 celle qui donne signe
 mais les mots ce n’est parfois pas grand-chose
 ce n’est jamais isolé du monde
 même si les écouter c’est parfois
 quelque chose d’insupportable à n’être
 pas dociles les mots le monde le réel 

....



Poursuivre en chaque Secousse et en entier !!!



Ruptures possibles où  inscrire


Vos dires à vous, vos sélections, vos écrits  

ou vos commentaires...









vendredi 26 février 2016

Ecriture ? Ecritures !

   " Tout ce que nous rêvons est réalisable" Eugène Ionesco 
 " Le mythe d'Icare a préexisté à l'invention de l'aviation"... 


1.Ecritures complexes : textuelles, iconiques, parfois sonores



1.1.Ecritures textuelles, écriture & génétique textuelles :



 L'exemple de Paul  Valéry  



1.2.Ecriture  et diversité des formes de récit :  


Cf les cours sur l'étude des modalités du récit & les questions fondamentales  liées  à l’écriture en général, dans le domaine  littéraire, de la  création  sonore, numérique - ou des arts plastiques : articulation   et  structure  du  texte   –  ou   déstructuration.
 Le  récit   dans  ses rapports codifiés au  au temps,  à  la  personne, aux  rôles,  aux  fonctions  du  langage (cf Jakoscon"), etc. L’accent est mis sur  les  parcours histori- ques  et  contemporains  d’auteurs, de critiques,  artistes ou sémiologues, qui elatent
 leurs rapports à l'écriture...  

En filigrane, est posée la question de la littérature et de la réflexion littéraire - Ce que fait un texte à son lecteur, la littéraire est-elle une forme de connaissance ? (in " erg"  école de recherche graphique/école supérieure des arts)  cf  erg

Quand fondra la neige où ira le blanc ? 

2. Spécificités de l'écriture théâtrale  :  

« L’écriture textuelle se constitue par strates, au fil d’une dynamique de répétitions étalées dans la durée. Afin d’élaborer une grammaire commune et une langue adaptée au propos artistique, nous préservons de longs temps de répétitions, entrecoupés par des résidences d’écriture. Alors le texte s’écrit dans un aller-retour entre l’exploration des différents matériaux, des ateliers d’improvisation au plateau et l’élaboration in fine d’une écriture scénique qui produit le sens d’un imaginaire partagé. »   Une analyse qui nous convient tout à fait.


Photo de Nouvelle zélande .Coll J-M.Mengin

Démarche artistique  et écriture textuelle   

On pourrait aussi évoquer les songs de  Brecht  et également les écritures de :   Jarry   Beckett,   Ionesco,  Arrabal
Pour aller toujours plus loin   dans la réflexion,  et penser  l’avenir…  et les usages théâtraux du numériquecomme en " théâtralisation de la mémoire" ou  modélisation du passé/présent pour penser l'avenir...Il y a aussi la danse cf Pietragalla déjà cité plusieurs fois sur le site cf Pietragalla et Dassault -  ou l'utilisation en prospective industrielle, universités et grandes écoles,  de l'art comme moyen de développement de la créativité des chercheurs et autres personnels…Après ce tout petit tour côté recherche et théorie… Ci-dessous, nos pratiques en Bibliothèque, EPN, aux Rias, la complexité des rapports entre littéraire des siècles passés  et littéraire actuel quand se développent et multiplient les usages fragmentés du numérique… NB. La réforme envisagée de l’orthographe d’après ce qu’entendu risque d’entraîner nivellement par le bas, appauvrissement alors qu’au contraire l’école doit fait l’effort d’amener les jeunes à la maîtrise de la langue ce qui suppose qu’on ne les prive pas de ces indices relevant de l’histoire de l’écriture qui contribuent à lui donner sens ! Plus la langue sera pauvre moins elle sera attractive. Comme le disait Vigotski  « toute demande qui n’est pas faite à l’enfant  freine son développement » (Itoo pour les adultes d’ailleurs)


2 .  Nos  pratiques  aux  Rias  en  synergie  Bibliothèque/ EPN/ association  culturelle... 

Dans la vie courante des Baraques in situ ou hors les murs, se côtoient des entrées :
- par le texte avec scolaires et adultes
- par l’image, surtout - avec les 2-5ans - mais pas seulement
- des entrées par confrontation à une situation problème (objets de résistance, détournement de masques, passages de la marche et du compte-rendu textuel à la création d’une mise en scène en page (topographie/typographie) ou, surtout, en blog, sans oublier la danse et l’énorme travail effectué avec « danse avec ton image », où écriture textuelle, photographique, vidéographique…)


Des cas de figures où le numérique ne remplace pas le texte mais le théâtralise, le réfracte en multiples dimensions débouchant sur la construction d’une identité complexe et polysémique … Et pour aller plus loin dans la complexité pourquoi pas « joue » ou « danse » avec le récit complexe en 3 actes du voyage en Nouvelle Zélande  de Jean-Marie Mengin. Ce qui peut d’ailleurs amener un nouveau chapitre à ce récit multidimensionnel (idem pour les voyages en Tunisie ou le voyage à New-York, et bien d’autres, y compris des passages de « GR » et « Autres GR » -cf Aigoual, Pyrénées & Camino francès)…


Il est évident que des apports théoriques sont indispensables pour éviter de tourner en rond. Pour l’image, les successeurs de Barthes, mais déjà essentiel Barthes cf Panzani - connotation et dénotation dans l'image et le texte sur lesquels on a fait  plancher des générations de profs…

Ce pour l'image, 


il y a aussi les codages (couleur, italique ou non… cf la différenciation de l’objet du récit en post) et pour les photos, leur format, la mise en page, le fait que la photo soit seule ou en planche, la forme de la planche, la  ou les relation(s) avec texte ou partie de texte avec son niveau d’explicitation ( quand l’image coïncide avec le texte, quand elle apporte un surplus d’information, quand elle brouille volontairement l’information…etc… Il y a aussi les rapports entre images et blocs d’images, le rythme donné au texte par l’icônique, sa densité (densité remarquable du texte – composite et complexe - images et planches  incluses dans le texte) cf la Nouvelle Zélande. Ce phare de bout du monde qui y fait écho au paradis perdu, le tellurique, l’extraordinaire de ces maisons sur pilotis non pas lacustres mais sur boues volcaniques chaudes, l’impression qui s’en dégage de télescopage d’ères…et de fragilité de la planète, de relativité des civilisations, de différences mais interférences planétaires, comme un de ces « systèmes tapissés de processus temporels » dont parle Lemoigne en sa « Théorie du système général – théorie de la modélisation »  – ces différences de temporalités qui caractérisent ce récit de voyage en Nouvelle Zélande. 




Photo de Nouvelle zélande .Coll J-M.Mengin


Quand l’intrusion du numérique pour continuer sur le travail de Jean Marie – intrusion maîtrisée, est assujettie au sens,  torsadant diverses histoires…en micro-systèmes complexes,   composants cellulaires du système plus général de l’écriture de cet auteur...

3. Autres pratiques baraquines


-transpositions d’un texte en un autre, du papier au numérique – détournement artistique du documentaire par inclusions littéraires et/ou artistiques (cf printemps des poètes à partir du taxi de Paulette Vignal)

- approches théoriques à plusieurs voix,
- écritures autres sur œuvres artistiques (cf travaux à partir des masques de Tallagrand)

- cf expériences pédagogiques en poésie avec prolongements créateurs… (cf travail à partir des dictions de Ghérasim Luca…)

- approches théoriques ( cf blogs de   Jean-Pascal Dubost, de Pierre Ménard, d’Ophelia Escriu ) 

- approche poétique (cf travail en cours à partir d’ « Apothicaria » de Valérie Rouzeau A poursuivre avec  « Quand je me deux »
Cf aussi dans un tout autre registre « L’écriture ou la vie » (Ecrire pour vivre ou survivre…) de Semprun ; on pourrait aussi citer Umberto Ecco et  Paul Celan Ses échanges avec Adorno…


4 . L’écriture en blogs de Jean-Marie Mengin


Numérique ? Oui
Mais
Mais où le numérique est d’abord support et outil.

Il est aussi, avec discret jeu sur les codages et beau travail de l’image, des rapports entre images, planches d’images et codages, moyen de questionnement du lecteur, de stratifications insolites des sens ( = significations, évocations, connotations, dénotations bien sûr…) laissant au lecteur l’espace nécessaire à sa construction, déconstruction,  reconstruction de son sens donné ou construit ou choisi…

Des posts qu’on ne peut lire vite ni une seule fois, ni sans reconstruire quand un lieu s’expose en divers territoires de blogs, parce qu’il y a différents voyages… ou



Photo de Nouvelle Zélande (Coll. Jean-Marie Mengin)  Connotation? Dénotation ? Extraordinaire polysémie de cette image



Intérêt pédagogique ou apprentissage  de
la lecture de blogs riches & denses


~ Sujet "bac français" ? « En quoi et comment ces récits en blogs (proposition d’un panel choisi) induisent-ils la construction de valeurs ? Citer et développer plusieurs exemples. Montrer à partir d’exemples concrets comment l’approche des traces des civilisations anciennes est susceptible de faire reculer le racisme. 


Pour apprentissage de la lecture et de l’écriture en blogs - niveaux CM2 & collège -
- repérer les divers codages et préciser leur sens
Y a-t-il des codages différents entre les relations concernant les longs GR, les sorties en proximité sur GR vosgiens et les carnets de voyages ? Si oui, pourquoi ? Qu’apportent à cet égard les indices de datation ? Autres remarques ?


1 ères, terminales philosophie, 1ères années de fac :

- Quels choix philosophiques décelez-vous dans ces écrits ? Explicitez. Différenciez en fonction des sujets et dates du relaté d’une part, de la mise en ligne de l’autre ?

- la dimension systémique  dans l’œuvre en blog de Jean-Marie Mengin ?


Classes littéraires :

-  des liens sont établis entre poésie et mathématiques. En avez-vous repérés dans ces écrits en blogs ?

- Si on appliquait à l’ensemble de ce qui concerne les posts sur la Nouvelle Zélande, le jugement

« Beau comme un système tapissé de processus temporels »

Cela vous paraîtrait-il légitime ? Justifiez votre position après identification du manifeste  évoqué et de l’expression  reprise  dans  ce  jugement.



Comment, vous, qualifieriez-vous, dans sa globalité, ce récit de voyage – récit ou essai ou…



Dimensions philosophiques de ce texte ?




Y voyez-vous du performatif - explicite ou implicite ? 







Dimensions artistiques ?








         Ophelia  Escriu      





























mercredi 24 février 2016

L'écrire et les récits!


Ecritures complexes : 
textuelles, iconiques, parfois sonores…

Ecriture textuelle :
« Manuscrit: une multitude de feuillets, de ratures, de silences, de surcharges, tant de gestes d'écriture explorant en tout sens un espace dilaté jusqu'aux marges. Texte:objet poli aux angles nets, réseau précis de figures de sens. Conquis par choix et travail sur l'informe du premier? ou réduction du jeu des possibles? Explorant cette différence des états de l'oeuvre et les modes du passage, la génétique textuelle s'adresse-t-elle aux méthodologies éprouvées du texte, ou se présente-t-elle comme une critique des opérations qui tentent de mettre au clair une nouvelle logique: celle de l'écriture? Affects, impasses, tensions, turbulences: il y a là non seulement une énergétique, mais tous les dispositifs d'un espace paradoxal Sur l'exemple du Narcisse de Paul Valéry, une équipe du CNRS propose quelques parcours de cette logique autre. »
cf écriture et génétique textuelle – l’exemple de Valéry

Édition Première édition
Éditeur Presses Universitaires du Septentrion
Diversité des formes de récit

Diversité des formes de récits :
Cf Cours sur l’étude des modalités du récit et les questions fondamentales liées à la l’écriture en général, dans le domaine littéraire, de la création sonore, numérique ou des arts plastiques : articulation et structure du texte – ou déstructuration -, le récit dans ses rapports codifiés au temps, à la personne, aux fonctions du langage, etc. L’accent est mis sur les parcours historiques et contemporains d’auteurs, de critiques, d’artistes ou sémiologues, qui relatent leur rapport à l’écriture.
En filigrane, est posée la question de la littérature et de la réflexion littéraire - Que fait un texte à son lecteur, la littéraire est-elle une forme de connaissance ? (in erg école de recherche graphique/école supérieure des arts cf erg ) Cf « Quand fondra la neige où ira le blanc ? »
« L’écriture textuelle se constitue par strates, au fil d’une dynamique de répétitions étalées dans la durée. Afin d’élaborer une grammaire commune et une langue adaptées au propos artistique, nous préservons de longs temps de répétitions, entrecoupés par des résidences d’écriture. Alors le texte s’écrit dans un aller-retour entre l’exploration des différents matériaux, des ateliers d’improvisation au plateau et l’élaboration in fine d’une écriture scénique qui produit le sens d’un imaginaire partagé. »
cf Spécificité de l’écriture théâtrale (celle du texte écrit certes, mais aussi d'un texte à voix plurielles et diverses auquel contribuent le décor, les accessoires, les attitudes, les déplacements, le "décor",  les mouvements des acteurs, les  voies diverses, hétérogènes, donc d'un texte  complexe et composite, de sa mise en espace, en scène et en diverses temporalités... Et de  son questionnement par d'autres voies et voix quand intervient l'auteur par song ou autrement...Cf Brecht et  "La bonne âme de Setchouan"
Cf "Sainte-Jeanne des Abattoirs, l'Opéra de 4/sous, Arturo UI"... pour en rester à Brecht...


Il y a aussi les figures prototypiques  comme celle du conte, avec sa structure avérée, différente  de celle du récit, de la parabole.

Quelles exigences spécifiques à l'écriture en blog? Pour quel type de blog? Avec quelle visée...?