mercredi 30 mars 2016

Poétique de l'image chez Jean-Marie Mengin ?



Fonction poétique? Centrée sur le message, le code...caractérisé ici par des formes sombres, floues, allongées,  Caractérisée par des répétitions, multiples...



Peut-on parler de "poétique de l'image" à propos de cette  photographie de Jean-Marie Mengin,  mise en blog dans un récent carnet de voyage?

Dans cette photo il y a répétition des branches,  avec ou sans inversion, de taches de lumière, d'une silhouette humaine, de son image inversée dans l'eau...

Les reflets clairs, mal identifiables créent des rythmes...

La polysémie nait des incertitudes formelles et lumineuses...


Reprendre les critères du poétique et les détourner ?

- quand la forme fait sens (cf Meischonnic)


-Primat du signifiant ?

& la forme même du mot et le rapport de cette forme au sens ?
& le caractère cyclique, le rythme (retours, reprises, échos...)
- la densité
concentration du sens avec la polysémie, multiplicité des sens...
l'ambiguité, la métonymie
- l'inscription de l'auteur dans la langue...

- le caractère cyclique, les images : métonymie
- l'inscription de l'auteur dans la langue
- historicité/ la conceptualisation

dimanche 6 mars 2016

Nicolas Daubanne

Nicolas Daubanne : "la vie de rêve" (Angle art contemporain 09/03 à  07/05/2016)


Rêve de...
Bouteille comme... alambics?  Rêves d'Alambic ?  D'alcool fabriqué...
Transparences, alignements comme du "pour de vrai",
rêves olfactifs  aussi... Et érotiques...
Formes & flammes... de structures gonflables
Ocres et bruns...
Livres ouverts... Recettes de rêves...
Escaliers noirs... Sombres fragments de vidéo alsacienne...
Cage noire magnétique aux barreaux suspendus...
Comme prison de Mataro sans cadre...incrustée
Poupée gonflable (? )
blonde en chair échappée d'alambic sous palmiers cocotiers
Rêve de liberté exotique en île chaude ouverte à pirateries de toute époque...
vidéos compilées, oubliées de noirs dessins...
dont un barré de grande croix noire -
barré ou multiplié comme répétition du quotidien carcellaire...
Escalier, fenestrou ouvert à ciel de liberté
Rêve de... ailleurs... très loin...
Paccotille de liberté mieux que rin et qui aide à vivre & survivre
loin de ses pulsions comme mémoires ravaudées ravalées...

Un travail sur l'enfermement conduit depuis des années.

Et là, une approche au travers de la nourriture industrielle  de la création de  recettes autres...
de monde autre où chacun peut agir en toute modestie et tous...

Comme enfermé, un ou plutôt des... sens à chercher, ou mieux
extraire & offrir précautionneusement...
l'oser offrir...



L'invitation




A visiter et re-visiter






vendredi 4 mars 2016

"Printemps" ou siècle des poètes ?


"La poésie est le dernier refuge de l'homme libre"....
"Dernier"  " refuge"...
Comment entendez-vous cette affirmation ?
Refuge -> réfugié...
Tolérance de la poésie, invention, création ?
Poésie refuge ?
                Poésie/barricade ?
                                      Poésie outil ?                                              
Transgression poétique coup de bêche en terreau d'histoire en marche ?
                                                          Transgression poétique et  Transition énergétique ?
                                                                          Subversion poétique et nouvelle pensée subversive ?
Nous répondre en prenant appui sur les Secousses accessibles....

L'envoi dernier de Secousse


A lire

Déjà, en lien avec ce qui était déjà écrit ci-dessous :

Les poètes tiennent bon
de Margaret Atwood


Quelques textes retrouvés...


In 1ère Secousse,



Lionel Bourg 


Je flânais par les rues. 
Fredonnais, dans un anglais enrobé de chewing-gum, une chanson d’Elvis : 

Love me tender 
Love me stron

 revenant à un français plus directement expressif : 
Les bourgeois, C’est comm’ lesz cochons !

---------


CF Boddaert  in 18ème Secousse


Dix-huitième ► Secousse 1 François Boddaert « In virtute summum bonum ponere » (Apparition, disparition du mot vertu dans la vie politique) 

...


"Et de l’émotivité romantique jusqu’au phantasme de la consommation (tout ça mijotant dans la soupe de la psychanalyse pour tous), le grand moi (du sur au sous) contemporain semble incapable de penser à présent l’idée même de la société comme champ de la convivialité (faut-il aussi parler de dignité ?). Mais Nietzsche nous avait prévenu : « Nous ne sommes plus en pierre de taille ; c’est une vérité qu’il est temps d’énoncer » (Le Gai Savoir). Et Saint-Just, dans ses écrits posthumes : « Malheur à ceux qui vivent dans un temps où la vertu baisse les yeux… ».

---------



Sixième ► Secousse Alexis Pelletier ► 

 Encore la nuit 3 à dire ce qui te heurte en moi 
et qui charpente les nuits sans rien 

On n’aime jamais assez 
cette vieille antienne du monde mort
voilà qu’elle me revient je me l’applique
 écoute-moi c’est ainsi que nous parlons
 c’est ainsi que tu es dans les mots
 celle qui donne signe
 mais les mots ce n’est parfois pas grand-chose
 ce n’est jamais isolé du monde
 même si les écouter c’est parfois
 quelque chose d’insupportable à n’être
 pas dociles les mots le monde le réel 

....



Poursuivre en chaque Secousse et en entier !!!



Ruptures possibles où  inscrire


Vos dires à vous, vos sélections, vos écrits  

ou vos commentaires...