Ou quand Jean-Marie Mengin met la complexité de l'écriture numérique, les constantes et ressources de l'outil blog au service d'une publication-théâtralisation de ses observations, partages et réflexions, mais aussi de ses recherches et apports de savoirs relatifs aux spécificités du parcours d'origine, d'époques diverses, ou d'un travail de mise en mots variant avec le type d'approche suscité et choisi - descriptif, philosophique ou poétique...
Comme si l'espace des marches et de leurs mises en relation ouvrait en grand celui de l'écriture
- écriture conjuguant l'omniprésence du référentiel, ce contexte multiforme dont il se parle,
et auquel l'expression d'observations ou ressentis,
la volonté de les faire partager, comprendre,
la diversité d'un travail du code, débordant la volonté d'informer ou convaincre, de dire ce qui tient à coeur,
pour explorer autrement l'inédit,
notamment par l'introduction discrète d'incursions poétiques fouaillant la forme, la chargeant de sens, insufflant un rythme au texte, et ouvrant sa polysémie,
y compris par le maniement -discret mais présent - de figures de
rhétorique comme l'hypallage...
- écriture conjuguant l'omniprésence du référentiel, ce contexte multiforme dont il se parle,
et auquel l'expression d'observations ou ressentis,
la volonté de les faire partager, comprendre,
la diversité d'un travail du code, débordant la volonté d'informer ou convaincre, de dire ce qui tient à coeur,
pour explorer autrement l'inédit,
notamment par l'introduction discrète d'incursions poétiques fouaillant la forme, la chargeant de sens, insufflant un rythme au texte, et ouvrant sa polysémie,
y compris par le maniement -discret mais présent - de figures de
rhétorique comme l'hypallage...
Où l'écriture en blog, avec sa composante iconographique, son composite et sa complexité, semble chercher, en médiatisant la randonnée, à explorer tous les champs de rapports complexes et multiformes, par delà le simple rythme, entre la marche et l'écriture....
Comme si la randonnée était moyen privilégié de comprendre le monde... Voilà qui rejoint l'"éloge de la lenteur" appliqué par Jean-François Manier à la poésie ?
Comme si la randonnée était moyen privilégié de comprendre le monde... Voilà qui rejoint l'"éloge de la lenteur" appliqué par Jean-François Manier à la poésie ?
Ou quand l'utilisation d'outils tels que le tableau des fonctions du langage de Jackobson, le schéma explicatif de la lecture tabulaire de la poésie, le relevé de ses "critères" d'après Meschonnic, l'exploration/prospection du texte sous l'angle du conatif, avec le "Dire c'est faire" et autres écrits d'Austin, Peirce, Ducrot, mettent en évidence - comme le coup de bêche de Duby dans le terreau de l'histoire - un composite et une complexité, pourtant bien lissés, de l'écriture, ici numérique.
Quelques essais d'approche de cette écriture, du plus récent au plus ancien...Ou les nécessaires et lentes lectures et relectures des blogs prenant en compte les rapports entre textuel, images, codes couleur, liens hypertextes, mises en page et leurs relations - évidents ou surprenants passages d'une fonction à l'autre du langage, surtout lorsque l'évoqué renvoie à des choix sociétaux fondamentaux comme l'Inquisition ou la crise du logement en Espagne ou la transition énergétique... ou le respect de toute forme de vie...
Ecritures et marche en l'oeuvre de Jean-Marie Mengin
Rêver <- théâtralisation + <- poétique de l'écriture >
Voyages en blogs de Jean-Marie Mengin
Ecritures et marche en l'oeuvre de Jean-Marie Mengin
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Voyages en blogs de Jean-Marie Mengin
fonction de connotations, associations d'idées, hasards dont on
peut ultérieurement se servir pour écrire ou faire écrire...
Un travail,ici, sur le seul axe paradigmatique...
Travail sur l'axe syntagmatique ?
Du banal "Une souris qui courait dans l'herbe verte"
au traditionnel "Une souris verte qui courait dans l'herbe".
On pourrait aussi évoquer les "poches heureuses" de Jean-Pascal Dubost dans "Les quatre chemins" (Cheyne éditeurs) ou "les myrtilles rougissantes" de Jean-Marie Mengin dans son GR7. Où la rhétorique, de plus en une énumération à rythme ternaire, s'avère d'une grande densité poétique, riche et polysémique, ouvrant de plus la voie à diverses évocations littéraires...
Critères du poétique ?
On pourrait évoquer :
- "la forme qui fait sens" évoquée par Henri Meschonnic ( A étendre ici, ou transférer, ou plutôt détourner, à l'écriture numérique -son composite et sa complexité en systèmes de systèmes composites et complexes, systèmes "tapissés de processus temporels" comme l'écrivait Edgar Morin... Et à la spécificité de la forme blog...
- le rythme ou la rythmicité, (y inclure là aussi l'analyse du visuel, des rapports texte/image, du symbolique...)
- la polysémie...(dans la complexité des écritures et de leurs relations, mais aussi dans celle de références externes et autres échos sociétaux, planétaires et de tous temps...)
Une oeuvre en construction à partir d'écrits textuels passés mais aussi à venir, et attendus avec beaucoup d'intérêt....
Une oeuvre dont les volets photographiques et visuels seraient également à étudier de manière plus approfondie...
Du point de vue de l'écriture poétique mais aussi de rapports multiples et complexes entre marche et écriture, médiations symboliques, corps et pensée...etc
J.C.
(à suivre...)
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